
Nos adresses alternatives pour une virée à Chamonix
Le guide alternatif de Yanaa à Chamonix : randonnées incroyables, adresses gourmandes, refuges alpins et trésors à découvrir hors de l’effervescence.
On a peut donner l’impression de s’amuser, mais la performance et la santé, on les prend au sérieux.
Yanaa est née d’une étude menée avec l’Université de Caen auprès de 592 athlètes (Mauvieux et al. 2024).
Voici ce que nous avons découvert :
77% des athlètes pensent que l’alimentation sportive est dégoûtante.
78% des athlètes pensent que la nutrition sportive actuelle n'est pas saine.
75% des athlètes souhaitent des aliments salés.
Les athlètes de haut niveau, entourés de chefs et de nutritionnistes, ne mangent pas des poudres d’astronaute. Ils choisissent des ingrédients bruts, digestes, et sourcés intelligemment.
Anouck a cuisiné pour les meilleures équipes de vélo, avec des produits de qualité, biologique et des recettes qu’ils adorent. Le goût, oui. L’équilibre nutritionnel, toujours.
Certaines marques promettent la Lune. Nous sommes aussi ouverts, honnêtes et transparents que possible au sujet de notre alimentation, de sa préparation, de ses avantages et de ses limites.
Nous partageons notre histoire en permanence sur les réseaux sociaux – alors si vous êtes intéressé, suivez-nous.
La philosophie « food first » signifie privilégier de vrais aliments complets plutôt que des suppléments ou produits transformés pour couvrir les besoins nutritionnels du sportif. Les experts en nutrition sportive conseillent aux athlètes de tirer l’essentiel de leurs nutriments d’aliments naturels, en n’utilisant des suppléments qu’en cas de besoin spécifique validé (Maughan et al., 2018). Cette approche offre une base nutritionnelle solide grâce aux aliments réels, soutenant la santé et la performance de manière équilibrée et scientifique.
Ce sont des produits de nutrition sportive hautement transformés – par exemple les barres énergétiques, gels ou poudres pour boissons – souvent riches en sucres raffinés et en additifs (Srour et al., 2020). Ils apportent une commodité d’usage, mais contiennent très peu de fibres ou de micronutriments comparé à de vrais aliments. En somme, ce sont tous ces gels, barres et mélanges sucrés ultra-transformés qui n’offrent pas les bienfaits nutritionnels des aliments naturels.
En raison de leur faible qualité nutritive et de leur association avec divers risques pour la santé à long terme. Une consommation régulière de ces produits riches en sucres et pauvres en nutriments est liée à :
En bref, ces produits très sucrés et pauvres en nutriments favorisent l’inflammation et les maladies chroniques au fil du temps, ce qui les rend néfastes pour la santé des athlètes (Elizabeth et al., 2020).
Une alimentation “réelle” comporte de nombreux atouts par rapport aux produits transformés :
Oui. Des études montrent que s’alimenter avec de vrais aliments peut donner des performances équivalentes à l’utilisation de produits sportifs industriels. Par exemple, lors d’un essai cycliste de 75 km, les coureurs qui ont mangé des bananes ont été tout aussi performants que ceux ayant consommé une boisson glucidique sportive classique (Nieman et al., 2012). L’énergie et la récupération fournies par l’alimentation naturelle étaient comparables, ce qui prouve qu’on ne compromet pas sa performance en privilégiant des sources d’énergie naturelles.
Oui. Ingérer de grandes quantités de sucres rapides – comme ceux que contiennent les gels et boissons énergétiques très sucrés – peut provoquer des troubles gastro-intestinaux pendant l’exercice (de Oliveira & Burini, 2014). De plus, un recours excessif à ces produits ultra-transformés peut perturber le microbiote intestinal et accroître la perméabilité de la paroi digestive, ce qui favorise l’inflammation et des problèmes digestifs à long terme (Zinöcker & Lindseth, 2018). En pratiquant une alimentation plus naturelle et riche en fibres, de nombreux athlètes constatent une meilleure tolérance digestive lors de l’entraînement et des épreuves.
Oui. La consommation fréquente de boissons et gels sportifs sucrés augmente le risque de caries et d’érosion de l’émail dentaire. Une enquête a révélé qu’environ 63,5 % des athlètes d’élite souffraient de caries, en grande partie parce que les boissons énergétiques sucrées nourrissent des bactéries produisant de l’acide et réduisent la protection salivaire (Needleman et al., 2018).
Une alimentation riche en produits ultra-transformés tend à augmenter l’inflammation chronique dans l’organisme. Des études ont observé que les personnes consommant beaucoup de ces produits présentent des niveaux significativement plus élevés de marqueurs inflammatoires (comme la protéine C-réactive et certaines cytokines) (Elizabeth et al., 2020). Cette inflammation systémique peut nuire à la récupération musculaire et favoriser les blessures ou maladies sur le long terme. À l’inverse, un régime axé sur les aliments complets a un effet plus anti-inflammatoire.
Oui. Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés est clairement liée à un risque accru de maladies chroniques. Par exemple, une vaste étude de cohorte en France (~105 000 personnes) a montré qu’une augmentation de 10 % de la part d’aliments ultra-transformés dans le régime était associée à environ 15 % de risque en plus de développer un diabète de type 2 (Srour et al., 2020). De même, une autre grande étude a rapporté environ 12 % d’augmentation du risque de maladie cardiovasculaire (Srour et al., 2019).
Pas forcément. « Alimentation d’abord » ne signifie pas « aliments uniquement » (Maughan et al., 2018). Les aliments complets doivent constituer la base de l’alimentation du sportif, mais certains suppléments peuvent s’avérer utiles dans des situations précises. L’essentiel est d’utiliser les compléments de manière stratégique, uniquement pour combler des besoins spécifiques.
De nombreux sportifs utilisent des options “réelles” pour remplacer les en-cas sportifs industriels : fruits frais comme la banane mûre ou les dattes, gâteaux de riz faits maison, petits sandwichs salés, ou jus dilués avec une pincée de sel. Ces alternatives sont digestes, riches en micronutriments et utilisées par les équipes cyclistes professionnelles.
Oui, beaucoup d’entre eux. Chris Froome, Zach Bitter ou Kilian Jornet s’alimentent avec des produits naturels. Même des équipes professionnelles ont adopté une stratégie orientée vers le « real food » – par exemple, sur le Tour de France, les équipes cyclistes privilégient désormais des ravitaillements frais (gâteaux de riz, sandwiches) pendant les étapes.